C ) Visas et stages

1 ) Les visas

 

La question du visa se pose a tous ceux qui veulent travailler aux Etats-Unis, qu’ils soient rémunérés ou non, et quelle que soit la durée. Dans les faits, beaucoup de ceux qui font un stage de moins de trois mois le font sans visa (durée maximale du visa de touriste) et certains vont même jusqu’à faire des aller-retours tous les 3 mois, sollicitant des visas de tourisme à chaque fois en changeant de passeport lorsque le nombre de tampons de douane est trop important. Cette pratique est évidemment à déconseiller fortement, l’INS (Immigration and Naturalization Service) prenant des sanctions importantes (notamment 5 ans d’interdiction sur le territoire américain). Il est même interdit de chercher du travail aux USA, même si il est difficile d’être mis en cause et le contact direct avec l’employeur facilite grandement l’embauche même pour un stage.

 

Les visas les plus courants autorisant à travailler :

Le visa J-1, qui autorise à travailler pendant 18 mois maximum au total (en 3 fois maximum) délivrés par les associations agrées comme Council aux étudiants depuis moins d’un an lorsque le stage est en rapport avec les études pour un coût raisonnable. ($500)
Le visa H1B : C'est le visa de travail le plus répandu. Il exige soit un niveau d'études de licence, soit une expérience d'au moins 10 ans dans un métier nécessitant un savoir faire reconnu et un apprentissage spécialisé. L’avocat qui sera rémunéré environ $3000 devra prouver que le candidat est mieux placé qu’un Américain pour occuper la fonction. 115 000 visas ont été accordes cette année et le quota était atteint au mois de mars, soit 6 mois avant la fin de l'année fiscale de l'INS (1er octobre). Voici quelques statistiques intéressantes publiées par l'INS : 43% des visas ont été accordes a des Indiens et très loin derrière (10%) aux Chinois. La France s'est vu accorder 1204 visas. 54% des visas H-1B accordés l'ont été pour des informaticiens, viennent ensuite les professions de santé. Ces employés ont des salaires de 47 000$ en moyenne. Ceux qui renouvellent leur H-1B gagnent en moyenne 60 000$. Ce qui prouve qu'ils sont grandement appréciés. 41% de ces employés titulaires d'un H1-B ont un Master Degree (niveau Maîtrise). Le 4 octobre 2000, le Congres a vote la loi sur l'augmentation des quotas H-1B par 96 voix contre 1. Ensuite, de manière surprenante, the House of Representatives a vote quelques heures plus tard cette mesure. Cela augmente le nombre de visas H-1B de 59%. Les Etats-Unis ont besoin de cerveaux pour maintenir la croissance, et ils viennent de voter les lois nécessaires pour remplir ce but. Les quotas des visas H-1B seront de 195 000 par an pour les 3 ans a venir. (contre 115 000 en 1999).
La green card : c’est l’étape ultime avant la naturalisation qui permet de travailler aux Etats-Unis sans limitation de durée. Un moyen étonnant de se procurer la green card est de participer à la loterie annuelle qui en attribue plus de 50 000 sur simple tirage au sort, à condition de bien respecter les règles de présentation de la demande. (voir annexes)

D’autres visas existent également, comme le visa de transfert L-1 accordés aux salariés stratégiques de plus d’un an d’ancienneté d’une entreprise qui se déplace aux USA, le visa E-1 « Homme d’affaires » pour les cadres de haut niveau (environ $5000) et le visa E-2 pour les Investisseurs.

 

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