2 ) Les stages

 

De nombreuses opportunités de stages existent aux Etats-Unis et en particulier dans une région dynamique comme la Bay Area. Or pour autant il n’est pas forcément facile d’en décrocher un au premier abord. En effet les sociétés américaines disposent d’étudiants proches d’eux, qui sont déjà habitués au milieu américain et ont pour langue maternelle l’anglais, qu’elles n’ont pas besoin de rémunérer car il est dans les normes de réaliser des stages non rémunérés aux Etats-Unis. La négociation d’une indemnité de stage est un point important à prendre en compte avant de partir car il arrive fréquemment de ne se rendre compte que sur place du coût de la vie très élevé : il faut compter dans les 10 000 F par mois pour un stage de 3 à 6 mois, tout compris (visas, billets d’avion, démarches, vie sur place). Il n’empêche que les chercheurs de stages peuvent s’appuyer sur plusieurs points favorables :

même au niveau des stagiaires, les entreprises ne trouvent pas assez de candidats, ce qui ouvre des portes aux étudiants étrangers
la démarche d’un étudiant qui a parcouru 8 000 kilomètres pour faire un stage sera interprétée comme une marque de motivation, de détermination de prise de responsabilité.
Les Français jouissent d’une image de marque flatteuse au delà des produits de luxe et de la gastronomie, grâce à la réussite d’un certain nombre comme Eric Benhamou de 3COM, Eric Archambeau de Benchmark, Jean-Louis Gassée de Be Inc ou Philippe Pouletty de SangStat et DrugAbuseSciences.
Les Français sont perçus comme travailleurs, flexibles, s’intégrant bien dans les équipes et disposant d’une formation sérieuse.

 

Il est donc important de faire jouer ses relations personnelles, de solliciter les sociétés dans lesquelles on a pu travailler pendant ses études pour se renseigner sur leurs filiales et de se rapprocher des organismes spécialisés comme Council ou Experiment et des bureaux des stages Universités.

 

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