B ) Vie professionnelle / sociale et enseignement

1 ) La vie professionnelle

 

La vie professionnelle est très importante, c’est un déterminant très fort de la position sociale, et une composante majoritaire de la vie sociale, puisque les journées de travail sont très longues, en particulier dans les métiers en liens avec les NTIC.

Le travail en équipe est revendiqué dans toutes les entreprises, mais avec des impératifs de rendement élevés et pas de temps perdu en réunions infructueuses. La spécialisation est forte, il y a une forte concentration sur les métiers de base des entreprises, avec des équipes composées d’experts pointus dans leur domaine. Le marché de l’emploi est d’ailleurs extrêmement tendu avec moins de 2% de chômage (même si le mode de calcul ne prend pas en compte les exclus sociaux) et les salaires les plus élevés du pays, la rémunération moyenne d’un « CEO » (P-dG) dans les NTIC se situant aux alentours des $ 160 000 par an (see Fed article in appendice) et celle d’un jeune diplômé qualifié ne descendant pas en dessous de $ 40 à 50 000 par an.

L’organisation du travail est très clairement répartie, les tâches bien définies, les niveaux hiérarchiques en apparence peu affichés sont très respectés, alors que la responsabilisation des individus est encouragée et les initiatives personnelles appréciées.

Les bureaux sont très souvent paysagers pour les employés, les « Associates » et « Partners » ayant des bureaux individuels, mais néanmoins portes ouvertes.

Si l’on travaille beaucoup dans la Silicon Valley, il semble en apparence que les occasions de se divertir soient nombreuses, en compagnie de ceux avec qui on socialise le plus, son groupe d’appartenance professionnel. Or ce ne sont que des occasions supplémentaires de travailler, appelées « networking ». Le networking consiste à construire et entretenir son réseau relationnel, permettant de s’assurer un « deal flow » plus important et de qualité. On fait beaucoup d’affaires avec ceux que l’on connaît, et donc l’organisation et la participation à ce type de rencontres sont très importantes. Pour les Français de la Silicon Valley, la réunion s’appelle DBF et est organisée par François LAUGIER. La Chambre de Commerce Franco-Américaine est également active.

 

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